Les pouvoirs publics veulent encore une fois renforcer la r\u00e8glementation de la location meubl\u00e9e touristique (type Airbnb). Ainsi, dans le cadre du projet de loi \u00ab\u00a0engagement et proximit\u00e9\u00a0\u00bb, actuellement en discussion au parlement, un amendement (adopt\u00e9) propose que les collectivit\u00e9s, et particuli\u00e8rement les communes, puissent fixer une limitation de dur\u00e9e de location comprise entre\u00a060 et 120\u00a0jours par an. Ainsi, les maires disposeraient d\u2019un outil plus efficient pour piloter leurs politiques locales du logement, surtout dans les zones tendues.<\/p>\n
Pourtant, depuis la loi Elan de\u00a02018, les propri\u00e9taires de logements meubl\u00e9s ne peuvent les louer plus de 120\u00a0jours par an dans les communes qui ont instaur\u00e9 un enregistrement de ces h\u00e9bergements. Une mesure visiblement peu efficace puisque, selon la s\u00e9natrice, Marie-Pierre de la Gontrie, ces locations de type Airbnb encouragent les propri\u00e9taires \u00e0 se d\u00e9tourner des modes de location classique. Rien qu\u2019\u00e0 Paris, il y a entre\u00a020\u00a0000 et 30\u00a0000\u00a0logements qui sont ainsi \u00ab\u00a0d\u00e9tourn\u00e9s\u00a0\u00bb. Un probl\u00e8me que rencontrent toutes les grandes villes et les villes touristiques.<\/p>\n
Pour l\u2019Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV), l\u2019association qui regroupe notamment les principales plates-formes de location, cet amendement serait inefficace pour r\u00e9soudre les probl\u00e8mes de logement \u00e0 Paris et dans les grandes villes. Et d\u2019ajouter que le texte porterait gravement atteinte au droit de propri\u00e9t\u00e9 et priverait les propri\u00e9taires de la possibilit\u00e9 d\u2019am\u00e9liorer leur pouvoir d\u2019achat.<\/p>\n
Affaire \u00e0 suivre donc\u2026<\/p>\n