{"id":7038,"date":"2019-01-14T10:00:00","date_gmt":"2019-01-14T09:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.bizouard.com\/blog\/2019\/01\/14\/rompre-un-contrat-dapprentissage-est-desormais-plus-simple\/"},"modified":"2019-02-22T12:02:11","modified_gmt":"2019-02-22T11:02:11","slug":"rompre-un-contrat-dapprentissage-est-desormais-plus-simple","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.bizouard.com\/blog\/2019\/01\/14\/rompre-un-contrat-dapprentissage-est-desormais-plus-simple\/","title":{"rendered":"Rompre un contrat d\u2019apprentissage est d\u00e9sormais plus simple"},"content":{"rendered":"
Rendre le contrat d\u2019apprentissage moins contraignant, et donc plus attractif, tel \u00e9tait l\u2019un des objectifs poursuivis par les pouvoirs publics en r\u00e9formant la formation en alternance. Dans cette optique, les r\u00e8gles li\u00e9es \u00e0 la rupture de ce contrat ont \u00e9t\u00e9 simplifi\u00e9es.<\/p>\n
Comme auparavant, employeur et apprenti sont libres de rompre unilat\u00e9ralement le contrat durant les 45\u00a0premiers jours, cons\u00e9cutifs ou non, de la formation pratique en entreprise. Et pass\u00e9 ce d\u00e9lai, un accord entre les deux parties peut toujours mettre un terme au contrat.<\/p>\n
Par contre, pour les contrats conclus \u00e0 compter du 1er<\/sup>\u00a0janvier\u00a02019, l\u2019employeur n\u2019a pas \u00e0 saisir le conseil de prud\u2019hommes s\u2019il veut rompre unilat\u00e9ralement le contrat. En effet, d\u00e9sormais, en cas de force majeure, de faute grave de l\u2019apprenti ou de son inaptitude, l\u2019employeur peut directement engager une proc\u00e9dure de licenciement pour motif personnel \u00e0 l\u2019\u00e9gard de l\u2019apprenti. Ce licenciement ayant un caract\u00e8re disciplinaire lorsque l\u2019apprenti a commis une faute grave. Pr\u00e9cisons, en outre, qu\u2019en cas d\u2019inaptitude de l\u2019apprenti, aucune obligation de reclassement ne p\u00e8se sur l\u2019employeur.<\/p>\n \n \u00c0 noter\u00a0:<\/span> le licenciement de l\u2019apprenti peut aussi \u00eatre engag\u00e9 en cas de d\u00e9c\u00e8s de l\u2019employeur dans le cadre d\u2019une entreprise unipersonnelle.<\/p>\n Autre nouveaut\u00e9, l\u2019exclusion d\u00e9finitive de l\u2019apprenti du centre de formation th\u00e9orique constitue une cause r\u00e9elle et s\u00e9rieuse de licenciement pour motif personnel. Dans une telle situation, l\u2019employeur peut toutefois d\u00e9cider de ne pas licencier l\u2019apprenti. Mais son maintien dans l\u2019entreprise n\u00e9cessite, d\u00e8s lors que l\u2019apprenti n\u2019est pas inscrit dans un nouveau centre de formation dans les 2\u00a0mois suivant son exclusion, la signature d\u2019un contrat de travail. Ou, dans le cadre d\u2019un contrat \u00e0 dur\u00e9e ind\u00e9termin\u00e9e, la rupture de la p\u00e9riode d\u2019apprentissage via un avenant au contrat.<\/p>\n Enfin, l\u2019apprenti a maintenant le droit de d\u00e9missionner. Pour ce faire, il doit, au pr\u00e9alable, saisir le m\u00e9diateur consulaire (de la CCI, de la chambre de m\u00e9tiers et de l\u2019artisanat ou de la chambre d\u2019agriculture) puis, pass\u00e9 un d\u00e9lai de 5\u00a0jours, informer l\u2019employeur de son intention de d\u00e9missionner. Un d\u00e9lai minimal de 7\u00a0jours calendaires devant s\u2019\u00e9couler entre l\u2019information de l\u2019employeur et la rupture du contrat.<\/p>\n \n Attention\u00a0:<\/span> pour les contrats conclus avant le 1er<\/sup>\u00a0janvier\u00a02019, l\u2019employeur ou le salari\u00e9 qui souhaite rompre unilat\u00e9ralement le contrat doit toujours en demander la r\u00e9siliation aupr\u00e8s du conseil de prud\u2019hommes.<\/p>\n Les Echos Publishing 2018<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Employeurs et apprentis peuvent, \u00e0 pr\u00e9sent, rompre unilat\u00e9ralement un contrat d\u2019apprentissage sans passer par la case justice.<\/p>\n","protected":false},"author":5,"featured_media":7039,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"_seopress_robots_primary_cat":"","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"yes","_monsterinsights_skip_tracking":false,"_monsterinsights_sitenote_active":false,"_monsterinsights_sitenote_note":"","_monsterinsights_sitenote_category":0,"footnotes":""},"categories":[39],"tags":[],"class_list":["post-7038","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-social","typo-actualite"],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/7038"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/5"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=7038"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/7038\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/7039"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=7038"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=7038"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=7038"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
\n Loi n\u00b0\u00a02018-771 du 5\u00a0septembre\u00a02018, JO du\u00a06
\n <\/a><\/cite>
\n D\u00e9cret n\u00b0\u00a02018-1231 du 24\u00a0d\u00e9cembre\u00a02018, JO du\u00a026
\n <\/a><\/cite><\/p>\n