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Selon une enqu\u00eate r\u00e9alis\u00e9e par le Cr\u00e9doc pour France Strat\u00e9gie, les Fran\u00e7ais sont favorables \u00e0 une diminution de la taxation des h\u00e9ritages. Une position partag\u00e9e par l\u2019ensemble des personnes interrog\u00e9es, et ce quel que soit leur niveau de revenu et de richesse. M\u00eame celles qui sont \u00e0 la t\u00eate d\u2019un patrimoine modeste et estimant avoir peu de chances d\u2019h\u00e9riter sont tr\u00e8s majoritairement hostiles \u00e0 cette taxation.<\/p>\n
Pourtant, la fiscalit\u00e9 qui s\u2019applique \u00e0 l\u2019occasion d\u2019une transmission se r\u00e9v\u00e8le mal connue et largement surestim\u00e9e. Ainsi, par exemple, sur un \u00e9chantillon de 2\u00a0004\u00a0personnes \u00e2g\u00e9es de 18\u00a0ans et plus, 22\u00a0% d\u2019entre elles estiment que les transmissions entre personnes mari\u00e9es ou pacs\u00e9es sont impos\u00e9es \u00e0 un taux compris entre 20\u00a0% et 40\u00a0%. Et 15\u00a0% des sond\u00e9s estiment que le taux de taxation est inf\u00e9rieur \u00e0 5\u00a0%. En r\u00e9alit\u00e9, ces transmissions sont exon\u00e9r\u00e9es depuis la loi Tepa du 21\u00a0ao\u00fbt\u00a02007. Une impression de surtaxation \u00e9galement ressentie pour les transmissions en ligne directe (parents-enfants).<\/p>\n
Malgr\u00e9 cette impopularit\u00e9 de la fiscalit\u00e9 des transmissions, les personnes qui ont particip\u00e9 \u00e0 ce sondage adh\u00e8rent globalement aux modalit\u00e9s actuelles de taxation. Elles acceptent le principe du bar\u00e8me \u00e9tabli en fonction du lien de parent\u00e9 entre le d\u00e9funt et l\u2019h\u00e9ritier. En revanche, elles \u00e9mettent une r\u00e9serve\u00a0: elles jugent que les transmissions entre conjoints et celles entre parents-enfants devraient \u00eatre tax\u00e9es au m\u00eame niveau.<\/p>\n