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Compte tenu d\u2019un environnement de taux historiquement bas, de nombreux m\u00e9nages (540\u00a0000 rien qu\u2019en\u00a02016) ont sollicit\u00e9 les banques afin de ren\u00e9gocier ou de faire racheter leur cr\u00e9dit immobilier. Une pratique pouvant permettre de r\u00e9aliser plusieurs milliers d\u2019euros d\u2019\u00e9conomies. Mais ces op\u00e9rations financi\u00e8res sont aussi source de litiges. En effet, apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 alert\u00e9e par de nombreux consommateurs, l\u2019UFC-Que\u00a0Choisir a proc\u00e9d\u00e9 \u00e0 l\u2019analyse de 493\u00a0dossiers pr\u00e9sentant certaines difficult\u00e9s.<\/p>\n
Selon cette association de d\u00e9fense des consommateurs, la premi\u00e8re cause de litige, qui repr\u00e9sente pr\u00e8s de 23\u00a0% des dossiers, concerne les d\u00e9lais de traitement. Sans surprise, les banques ont une tendance presque naturelle \u00e0 \u00ab\u00a0jouer la montre\u00a0\u00bb car plus le temps s\u2019\u00e9coule et moins la ren\u00e9gociation est int\u00e9ressante pour l\u2019emprunteur. R\u00e9sultat, certains \u00e9tablissements ont pratiqu\u00e9 des d\u00e9lais records (jusqu\u2019\u00e0 11\u00a0mois) pour envoyer au client le d\u00e9compte de remboursement anticip\u00e9, document n\u00e9cessaire pour permettre \u00e0 une banque concurrente d\u2019effectuer un rachat de cr\u00e9dit.<\/p>\n
Autre source de litige, l\u2019explosion des frais li\u00e9s aux prestations rendues par les \u00e9tablissements financiers. Frais non pr\u00e9vus ou non expliqu\u00e9s, facturation d\u2019indemnit\u00e9s de remboursement anticip\u00e9 non dues, remises tarifaires non honor\u00e9es, frais d\u2019avenant, facturation multiple d\u2019une m\u00eame prestation, explosion des frais de dossier\u2026 L\u2019UFC-Que\u00a0Choisir appelle donc les \u00e9tablissements financiers \u00e0 changer leur attitude afin de permettre aux consommateurs d\u2019obtenir des gains de pouvoir d\u2019achat en faisant jouer la concurrence. Elle invite \u00e9galement les pouvoirs publics \u00e0 r\u00e9aliser davantage de contr\u00f4les pour s\u2019assurer que les banques respectent bien la l\u00e9gislation et leurs obligations contractuelles.<\/p>\n