{"id":2283,"date":"2017-04-27T12:00:00","date_gmt":"2017-04-27T10:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.bizouard.com\/coup-de-projecteur-sur-le-web-to-store\/"},"modified":"2017-06-12T12:00:13","modified_gmt":"2017-06-12T10:00:13","slug":"coup-de-projecteur-sur-le-web-to-store","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.bizouard.com\/blog\/2017\/04\/27\/coup-de-projecteur-sur-le-web-to-store\/","title":{"rendered":"Coup de projecteur sur le Web to Store"},"content":{"rendered":"
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Depuis plusieurs ann\u00e9es, et malgr\u00e9 la morosit\u00e9 ambiante, la croissance du e-commerce ne conna\u00eet pas de pause. Selon une r\u00e9cente \u00e9tude de M\u00e9diam\u00e9trie, la France compterait d\u00e9sormais pas moins de 36\u00a0millions de cyberacheteurs et, sans nul doute, ce chiffre devrait encore augmenter dans les ann\u00e9es \u00e0 venir.<\/p>\n
Pour autant, cela ne signifie pas qu\u2019Internet ait sonn\u00e9 le glas des commerces traditionnels, bien au contraire. Les approches marketing alliant le Web et les commerces classiques s\u00e9duisent chaque jour davantage. Pourquoi\u00a0? Simplement parce qu\u2019elles r\u00e9unissent le meilleur des deux mondes pour la plus grande satisfaction du consommateur. <\/p>\n
\u00c0 en croire un sondage r\u00e9alis\u00e9 par BVA en novembre\u00a02016, 89\u00a0% des Fran\u00e7ais se d\u00e9clarent int\u00e9ress\u00e9s par le fait de pouvoir trouver sur Internet des informations sur un produit qui les int\u00e9resse, et 64\u00a0% souhaitent le voir et le toucher avant de l\u2019acheter. Proposer une strat\u00e9gie Web to Store revient \u00e0 satisfaire ces deux besoins. Plusieurs d\u00e9marches sont ici possibles. <\/p>\n
La plus simple, et donc la plus utilis\u00e9e, notamment par les petites structures, est le \u00ab\u00a0Ropo\u00a0\u00bb (Research online, Purchase offline). Ici, le principe est de proposer un site au sein duquel les biens et les services sont d\u00e9crits afin d\u2019inciter les internautes \u00e0 se rendre dans le magasin pour les acheter. Une d\u00e9marche d\u00e9sormais classique et qui fonctionne. Selon l\u2019Observatoire du Ropo r\u00e9alis\u00e9 par CSA (ao\u00fbt 2016), 46\u00a0% des clients qui se rendent en magasin sont pass\u00e9s par le site et surtout, le taux de transformation de ces derniers est 16\u00a0% sup\u00e9rieur \u00e0 celui enregistr\u00e9 avec les consommateurs n\u2019ayant visit\u00e9 que le commerce. <\/p>\n
Autre approche tr\u00e8s en vogue\u00a0: le \u00ab\u00a0Clic & Collect\u00a0\u00bb. Dans cette hypoth\u00e8se, le bien est vendu en ligne mais le client vient le retirer en magasin. Ce syst\u00e8me est d\u2019autant plus appr\u00e9ci\u00e9 par les consommateurs qu\u2019il permet de r\u00e9duire les d\u00e9lais de livraison. Certaines enseignes, comme Leroy Merlin par exemple, l\u2019ont bien compris. Ce dernier propose un retrait dans les 2\u00a0heures qui suivent la commande. Et faire venir les clients sur place permet \u00e9galement de nouvelles ventes. Interrog\u00e9e il y a quelques mois par la presse, Caroline Delorme, la directrice Omnicanal des Galeries Lafayette, pr\u00e9cisait ainsi que dans 15\u00a0% des retraits intervenait un achat compl\u00e9mentaire. <\/p>\n
Enfin, le \u00ab\u00a0Clic & Reserve\u00a0\u00bb est aussi tr\u00e8s en vogue. Ici, le produit n\u2019est pas achet\u00e9 en ligne mais seulement r\u00e9serv\u00e9. L\u2019achat se fait en magasin lors du retrait. D\u2019un point de vue juridique, cette derni\u00e8re technique pr\u00e9sente une diff\u00e9rence : l\u2019achat \u00e9tant r\u00e9alis\u00e9 en magasin et non en ligne, le consommateur ne b\u00e9n\u00e9ficie pas, contrairement au Clic & collect qui entre dans la famille des ventes \u00e0 distances, d\u2019un d\u00e9lai de 14\u00a0jours (apr\u00e8s avoir pris possession du produit achet\u00e9) pour se r\u00e9tracter. <\/p>\n
Adopter une strat\u00e9gie Web to Store ne se limite pas \u00e0 monter un site et \u00e0 attendre le client. L\u2019objectif est plus ambitieux : offrir au consommateur une \u00ab\u00a0exp\u00e9rience sans couture\u00a0\u00bb, c\u2019est-\u00e0-dire sans rupture entre le moment o\u00f9 il identifie ou ach\u00e8te un produit en ligne et celui o\u00f9 il vient le retirer en magasin. Bien entendu, il faut que les nouveaux outils mis en place (sites, appli\u2026) soient simples \u00e0 utiliser et contiennent les informations que recherchent les clients (produits, descriptifs, prix, localisation des magasins\u2026). Ensuite, ces outils doivent \u00eatre constamment mis \u00e0 jour, notamment pour \u00e9viter qu\u2019un consommateur puisse commander un produit qui n\u2019est plus en stock. Enfin, il est imp\u00e9ratif que la d\u00e9marche du client soit connue de tous. Autrement dit que n\u2019importe quel vendeur du magasin soit \u00e0 m\u00eame de lui permettre de poursuivre et de conclure sa d\u00e9marche d\u2019achat sans qu\u2019il soit oblig\u00e9 d\u2019en r\u00e9p\u00e9ter la moindre \u00e9tape. Bref, mettre en place une strat\u00e9gie Web to Store implique un v\u00e9ritable changement de culture au sein de l\u2019entreprise. Un changement qui ne pourra aboutir sans la mise en \u0153uvre d\u2019une politique de sensibilisation et de formation. <\/p>\n
Les Echos Publishing 2017<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Zoom sur les techniques qui se cachent derri\u00e8re le Web to Store.<\/p>\n","protected":false},"author":0,"featured_media":2284,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"_seopress_robots_primary_cat":"","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"yes","_monsterinsights_skip_tracking":false,"_monsterinsights_sitenote_active":false,"_monsterinsights_sitenote_note":"","_monsterinsights_sitenote_category":0,"footnotes":""},"categories":[37],"tags":[47],"class_list":["post-2283","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-multimedia","tag-internet","typo-actualite"],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/2283"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=2283"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/2283\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":2405,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/2283\/revisions\/2405"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/2284"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=2283"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=2283"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.bizouard.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=2283"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}