Si la num\u00e9risation est un facteur de d\u00e9carbonation de certains secteurs, celui des TIC (technologies de l\u2019information et de la communication), notamment des smartphones ou des ordinateurs, est lui-m\u00eame producteur de pr\u00e8s de 4\u00a0% des \u00e9missions totales de gaz \u00e0 effet de serre\u00a0(GES) dans le monde. Et cela devrait continuer \u00e0 augmenter\u00a0: l\u2019empreinte carbone du num\u00e9rique pourrait, en effet, tripler en France entre\u00a02020 et\u00a02050 si aucune mesure n\u2019est prise. Pour r\u00e9duire l\u2019empreinte environnementale des appareils, l\u2019industrie doit adopter des principes d\u2019\u00e9coconception.<\/p>\n
Dans cette optique, l\u2019Arcep vient de publier une note mettant en avant des propositions politiques d\u00e9velopp\u00e9es \u00e0 partir de ses travaux sur le d\u00e9veloppement durable depuis\u00a02019. Elle propose, par exemple, d\u2019att\u00e9nuer l\u2019obsolescence logicielle des ordinateurs en assurant un support \u00e0 long terme de leur fonctionnement syst\u00e8mes. Ou encore d\u2019\u00e9tendre les exigences d\u2019\u00e9coconception et d\u2019\u00e9tiquetage \u00e9nerg\u00e9tique \u00e0 d\u2019autres produits num\u00e9riques (par exemple, les routeurs et les d\u00e9codeurs), en suivant le cadre europ\u00e9en existant pour les smartphones, les tablettes et les ordinateurs.<\/p>\n