De plus en plus r\u00e9pandus, les QR codes sont des images codifi\u00e9es contenant des informations qui redirigent l\u2019utilisateur vers un site ou une application. Ils sont principalement utilis\u00e9s pour \u00e9viter la saisie manuelle souvent fastidieuse de liens sur les appareils mobiles par exemple. S\u2019ils sont tr\u00e8s pratiques, ces outils technologiques sont \u00e9galement devenus un moyen d\u2019action pour les cybercriminels. En effet, Cybermalveillance.gouv.fr a relev\u00e9 que les QR codes frauduleux (appel\u00e9s quishing en anglais) se multiplient sous la forme de fausse contravention envoy\u00e9e au domicile ou sur les pare-brise de v\u00e9hicules stationn\u00e9s, de faux avis de passage de La Poste d\u00e9pos\u00e9s dans les bo\u00eetes aux lettres ou encore de faux QR codes coll\u00e9s sur des parcm\u00e8tres ou sur des bornes de recharge de v\u00e9hicules \u00e9lectriques.<\/p>\n
Le site Cybermalveillance.gouv.fr tient toutefois \u00e0 rassurer les utilisateurs\u00a0: l\u2019utilisation des QR codes frauduleux reste encore relativement mineure puisqu\u2019elle requiert une distribution physique (peu de QR codes sont, en effet, envoy\u00e9s par mail puisqu\u2019ils n\u00e9cessitent la lecture par un autre appareil), ce qui limite la diffusion en masse. Mais leur d\u00e9veloppement est r\u00e9el et il est indispensable pour les utilisateurs d\u2019apprendre \u00e0 identifier des liens frauduleux, par exemple lorsqu\u2019ils sont masqu\u00e9s par un QR code qui n\u2019est pas imm\u00e9diatement lisible. Comme tout lien contenu dans un message, il convient de v\u00e9rifier d\u2019abord la vraisemblance et de s\u2019abstenir de l\u2019ouvrir au moindre doute.<\/p>\n