{"id":18696,"date":"2024-06-04T17:00:00","date_gmt":"2024-06-04T15:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/www.bizouard.com\/blog\/2024\/06\/04\/les-prix-des-terres-agricoles-ont-legerement-augmente-en-2023\/"},"modified":"2024-08-01T12:00:12","modified_gmt":"2024-08-01T10:00:12","slug":"les-prix-des-terres-agricoles-ont-legerement-augmente-en-2023","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.bizouard.com\/blog\/2024\/06\/04\/les-prix-des-terres-agricoles-ont-legerement-augmente-en-2023\/","title":{"rendered":"Les prix des terres agricoles ont l\u00e9g\u00e8rement augment\u00e9 en\u00a02023"},"content":{"rendered":"
Comme chaque ann\u00e9e, la F\u00e9d\u00e9ration nationale des Safer\u00a0(FNSafer) a dress\u00e9 le bilan des transactions ayant port\u00e9 sur des terres et pr\u00e9s agricoles en\u00a02023. Une ann\u00e9e marqu\u00e9e par une baisse de l\u2019activit\u00e9, tant en volume qu\u2019en surfaces, mais aussi par une progression, l\u00e9g\u00e8re il est vrai, des prix.<\/p>\n
Apr\u00e8s deux ann\u00e9es de hausse, l\u2019activit\u00e9 sur les march\u00e9s fonciers ruraux a marqu\u00e9 le pas en\u00a02023. Ainsi, 104\u00a0560\u00a0transactions (terres agricoles et pr\u00e9s confondus, libres et lou\u00e9s) ont \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9es l\u2019an dernier (-1,5\u00a0% par rapport \u00e0\u00a02022), repr\u00e9sentant une valeur de 7,5\u00a0Md\u20ac (+4,9\u00a0%). Au total, ce sont 454\u00a0900\u00a0hectares (-5,3\u00a0%) qui ont chang\u00e9 de main en\u00a02023.<\/p>\n
\n \u00c0 noter :<\/span> les agriculteurs personnes physiques sont rest\u00e9s les principaux acqu\u00e9reurs de terres agricoles en\u00a02023, mais on constate ici une l\u00e9g\u00e8re diminution (-3,7\u00a0% en nombre et -3,6\u00a0% en surface). Et pour la deuxi\u00e8me ann\u00e9e cons\u00e9cutive depuis 10\u00a0ans, les acquisitions de terres agricoles par des personnes physiques non agricoles ont \u00e9galement connu un repli en surface (-9,7\u00a0%). Attention toutefois, en nombre, elles sont reparties \u00e0 la hausse (+7,8\u00a0%), ce qui n\u2019est pas sans inqui\u00e9ter le pr\u00e9sident de la FNSafer, lequel parle de 15\u00a0000 \u00e0 20\u00a0000\u00a0hectares par an qui sont ainsi d\u00e9tourn\u00e9s de leur vocation agricole. Quant aux acquisitions par des soci\u00e9t\u00e9s agricoles, elles ont, elles aussi, subi une nette baisse, que ce soit en nombre (-8,9\u00a0%) ou en surface (-5,5\u00a0%).<\/p>\n S\u2019agissant des vignes, le nombre de transactions (8\u00a0770) a \u00e9galement connu une baisse l\u2019an dernier, \u00e0 -7,6\u00a0%. En superficie, 16\u00a0000\u00a0hectares de vignes ont \u00e9t\u00e9 c\u00e9d\u00e9s (-12,8\u00a0%) pour une valeur totale en augmentation de 15,8\u00a0% (1,17\u00a0Md\u20ac) gr\u00e2ce \u00e0 quelques ventes d\u2019exception.<\/p>\n En\u00a02023, les prix ont encore augment\u00e9, mais moins fortement qu\u2019en\u00a02022.<\/p>\n Ainsi, le prix des terres et pr\u00e9s libres (non b\u00e2tis) a augment\u00e9 de 1,5\u00a0% pour s\u2019\u00e9tablir \u00e0 6\u00a0200\u00a0\u20ac l\u2019hectare en moyenne. Les terres destin\u00e9es aux grandes cultures ont affich\u00e9 un prix moyen de 7\u00a0710\u00a0\u20ac\/ha (+4,8\u00a0%) tandis que celles situ\u00e9es dans les zones d\u2019\u00e9levage bovin valaient 4\u00a0630\u00a0\u20ac\/ha en moyenne (-0,3\u00a0%) en\u00a02023. En zones de polyculture-\u00e9levage, les prix ont enregistr\u00e9 une baisse de 0,4\u00a0% pour s\u2019\u00e9tablir \u00e0 6\u00a0170\u00a0\u20ac\/ha.<\/p>\n Quant au march\u00e9 des terres et pr\u00e9s lou\u00e9s (non b\u00e2tis), il a augment\u00e9 de 1,4\u00a0%, \u00e0 5\u00a0120\u00a0\u20ac\/ha en moyenne (6\u00a0450\u00a0\u20ac\/ha, soit -0,6\u00a0%, dans les zones de grandes cultures et 3\u00a0910\u00a0\u20ac\/ha, soit +2,6\u00a0%, dans les zones d\u2019\u00e9levage bovin). En zones de polyculture-\u00e9levage, les prix (5\u00a0010\u00a0\u20ac\/ha) ont augment\u00e9 de 2,4\u00a0% en\u00a02023.<\/p>\n Bien entendu, le prix des vignes est beaucoup plus \u00e9lev\u00e9, sachant qu\u2019il a encore augment\u00e9 en zone d\u2019appellation d\u2019origine prot\u00e9g\u00e9e\u00a0(AOP)\u00a0: 153\u00a0500\u00a0\u20ac\/ha en moyenne (+1,5\u00a0%). Mais il a diminu\u00e9 sensiblement dans les zones produisant des eaux-de-vie AOP (Cognac, Armagnac) pour s\u2019\u00e9tablir \u00e0 56\u00a0600\u00a0\u20ac\/ha (-6,4\u00a0%), et plus l\u00e9g\u00e8rement pour les vignes hors AOP (15\u00a0000\u00a0\u20ac\/ha, -1,8\u00a0%).<\/p>\n Hors Champagne, les prix des vignes AOP (82\u00a0200\u00a0\u20ac) ont augment\u00e9 de 0,7\u00a0%. En Champagne, ils ont progress\u00e9 de 2,3\u00a0% (1,091\u00a0M\u20ac\/ha). La plus forte hausse \u00e9tant celle de la r\u00e9gion Bourgogne-Beaujolais-Savoie-Jura, avec +8,0\u00a0%, suivie par la r\u00e9gion Alsace-Est (+4,1\u00a0%).<\/p>\nDes prix qui continuent d\u2019augmenter<\/h3>\n