Selon le panorama de la cybermenace, l\u2019espionnage s\u2019est maintenu \u00e0 un niveau \u00e9lev\u00e9 en\u00a02023, avec toutefois une augmentation importante du ciblage des individus et des structures non gouvernementales qui cr\u00e9ent, h\u00e9bergent ou transmettent des donn\u00e9es sensibles. Autres tendances relev\u00e9es\u00a0: la recrudescence des attaques contre des t\u00e9l\u00e9phones portables professionnels et personnels visant des individus cibl\u00e9s ou encore de celles r\u00e9alis\u00e9es par des modes op\u00e9ratoires associ\u00e9s au gouvernement russe contre des organisations en France.<\/p>\n
Alors que le contexte g\u00e9opolitique est tendu, le panorama note \u00e9galement une augmentation des op\u00e9rations de d\u00e9stabilisation pour promouvoir un discours politique, entraver l\u2019acc\u00e8s \u00e0 des contenus en ligne ou porter atteinte \u00e0 l\u2019image d\u2019une organisation. Enfin, sans surprise, l\u2019ANSSI rel\u00e8ve une \u00e9volution notable dans la structure et les m\u00e9thodes des attaquants qui am\u00e9liorent sans cesse leurs techniques pour ne pas \u00eatre d\u00e9tect\u00e9s, suivis ou identifi\u00e9s, et ciblent toujours les faiblesses techniques (mauvaises pratiques, retards dans l\u2019application de correctifs, absence de chiffrement…) pour s\u2019introduire sur les r\u00e9seaux.<\/p>\n