AirTags d\u2019Apple, SmartTag de Samsung, Tiles\u2026 Les balises connect\u00e9es permettent, en principe, de localiser des objets qui risquent de se perdre ou d\u2019\u00eatre vol\u00e9s comme des cl\u00e9s ou un portefeuille. Mais elles sont de plus en plus souvent d\u00e9tourn\u00e9es pour localiser ill\u00e9galement des personnes sans que celles-ci le sachent. Comment r\u00e9agir lorsqu\u2019on d\u00e9tecte une balise connect\u00e9e dans ses affaires et quels sont les r\u00e9flexes \u00e0 adopter pour s\u2019en prot\u00e9ger ? Devant la recrudescence des cas, la CNIL vient de publier une fiche de conseils en la mati\u00e8re.<\/p>\n
Apr\u00e8s avoir rappel\u00e9 le fonctionnement de ce type de balise, la CNIL donne plusieurs rep\u00e8res pour pouvoir d\u00e9tecter une balise connect\u00e9e en fonction des mod\u00e8les existants les plus r\u00e9pandus. Une fois l\u2019objet rep\u00e9r\u00e9, elle indique comment acc\u00e9der \u00e0 certaines informations sur son propri\u00e9taire, puis comment le d\u00e9sactiver. La CNIL conseille \u00e9galement de d\u00e9poser une plainte dans la mesure o\u00f9 l\u2019utilisation d\u2019une balise connect\u00e9e sans consentement est une infraction p\u00e9nale punie d\u2019un an d\u2019emprisonnement et de 45 000 euros d\u2019amende, et de deux ans d\u2019emprisonnement et de 60 000 euros d\u2019amende si les faits sont commis par le conjoint, le concubin ou le partenaire pacs\u00e9 de la victime\u2026<\/p>\n