Dans son rapport annuel transmis au Parlement, l\u2019Arcep aborde diff\u00e9rents aspects de l\u2019internet fran\u00e7ais\u00a0: la qualit\u00e9 de service, l\u2019interconnexion des donn\u00e9es, la transition vers le protocole IPv6, la neutralit\u00e9 du net, la r\u00e9gulation \u00e9conomique des plates-formes et des donn\u00e9es ou encore la r\u00e9duction de l\u2019empreinte environnementale du num\u00e9rique. Ainsi, par exemple, depuis 10\u00a0ans, l\u2019Arcep collecte des donn\u00e9es sur l\u2019interconnexion. Elle indique qu\u2019en\u00a02022, 54\u00a0% du trafic vers les clients des principaux fournisseurs d\u2019acc\u00e8s\u00a0(FAI) en France provenait de 5\u00a0acteurs\u00a0: Netflix, Google, Akamai, Meta et Amazon. Le reste du trafic (46\u00a0%) provenait d\u2019une grande diversit\u00e9 d\u2019acteurs s\u2019interconnectant aux FAI.<\/p>\n
Concernant l\u2019empreinte environnementale du num\u00e9rique, l\u2019Arcep pr\u00f4ne l\u2019\u00e9co-conception des services num\u00e9riques. Ainsi, par exemple, les codecs (algorithmes de compression) ont un r\u00f4le important \u00e0 jouer pour r\u00e9duire l\u2019impact de la vid\u00e9o, qui repr\u00e9sentait la majorit\u00e9 du trafic internet en\u00a02022. L\u2019Arcep rappelle qu\u2019elle a, par ailleurs, publi\u00e9 une \u00e9tude avec l\u2019ADEME sur l\u2019empreinte environnementale du num\u00e9rique en\u00a02020 et \u00e0 horizon\u00a02030 et\u00a02050, et deux \u00e9ditions de l\u2019enqu\u00eate annuelle \u00ab\u00a0Pour un num\u00e9rique soutenable\u00a0\u00bb, qui regroupe les donn\u00e9es collect\u00e9es aupr\u00e8s des 4\u00a0principaux op\u00e9rateurs t\u00e9l\u00e9coms fran\u00e7ais sur leurs \u00e9missions de gaz \u00e0 effet de serre ou encore sur le recyclage et reconditionnement des t\u00e9l\u00e9phones mobiles.<\/p>\n