Selon la derni\u00e8re note de conjoncture des Notaires de France, le march\u00e9 immobilier semble conna\u00eetre une certaine contraction. En effet, le volume de transactions de logements anciens en cumul sur les 12\u00a0derniers mois en France (hors Mayotte) atteint 1\u00a0083\u00a0000\u00a0transactions \u00e0 \ufb01n f\u00e9vrier\u00a02023, soit -8,1\u00a0% par rapport \u00e0 f\u00e9vrier\u00a02022. Un volume qui retrouve son niveau d\u2019avant-crise Covid.<\/p>\n
Comme le souligne l\u2019\u00e9tude, la baisse des transactions immobili\u00e8res s\u2019est subitement acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e, traduisant le ressenti des notaires sur un d\u00e9but d\u2019ann\u00e9e\u00a02023 profond\u00e9ment calme. Et si l\u2019on se projette \u00e0 la fin de l\u2019\u00e9t\u00e9\u00a02023, le niveau des transactions pourrait repasser sous la barre du million. Rien d\u2019\u00e9tonnant au vu du contexte actuel\u00a0: pouss\u00e9e inflationniste, hausse des taux des cr\u00e9dits immobiliers, march\u00e9 du neuf au point mort.<\/p>\n
D\u2019apr\u00e8s les projections des Notaires de France, \u00e0 \ufb01n mai\u00a02023, en \u00e9volution annuelle, les prix des logements anciens en France m\u00e9tropolitaine subiraient un changement de tendance important. En effet, apr\u00e8s la d\u00e9c\u00e9l\u00e9ration progressive de la hausse des prix constat\u00e9e depuis septembre\u00a02022, les prix ne seraient plus qu\u2019en tr\u00e8s l\u00e9g\u00e8re hausse \u00e0 \ufb01n mai\u00a02023 (+1,3\u00a0% sur un an). On peut n\u00e9anmoins noter que les \u00e9volutions des indices de prix sur 3\u00a0mois font \u00e9tat d\u2019une baisse de -0,9\u00a0% \u00e0 \ufb01n mai\u00a02023, tant sur l\u2019immobilier individuel que sur le collectif.<\/p>\n
Dans le d\u00e9tail, en province, pour l\u2019immobilier ancien, les prix n\u2019augmenteraient plus que de +2,4\u00a0% sur un an \u00e0 \ufb01n mai\u00a02023. Les hausses seraient similaires sur le march\u00e9 de l\u2019individuel (+2,3\u00a0%) et sur celui du collectif (+2,5\u00a0%).<\/p>\n
En \u00cele-de-France, sur un an, de janvier\u00a02022 \u00e0 janvier\u00a02023, les prix des logements anciens ont augment\u00e9 de +1\u00a0%. Si celui des appartements s\u2019est stabilis\u00e9, celui des maisons est encore en hausse de +2,7\u00a0%. Mais la variation annuelle, qui tient compte des hausses de prix jusqu\u2019en ao\u00fbt\u00a02022, masque encore le fait que les prix ont recul\u00e9 depuis septembre\u00a02022, pendant 4\u00a0mois cons\u00e9cutifs.<\/p>\n
\u00c0 Paris, le prix au m\u00b2 des appartements anciens ressort \u00e0 10\u00a0410\u00a0\u20ac en janvier\u00a02023 (-1,6\u00a0% en un an). Il reculerait \u00e0 10\u00a0250\u00a0\u20ac\/m\u00b2 en mai\u00a02023, creusant la baisse annuelle \u00e0 -2,7\u00a0%. Ce mouvement se g\u00e9n\u00e9ralise et on attend une baisse des prix au m\u00b2 de -3,4\u00a0% en Petite Couronne et de -1,2\u00a0% en Grande Couronne de mai\u00a02022 \u00e0 mai\u00a02023.<\/p>\n