Selon un rapport de l\u2019Agence de l\u2019Union europ\u00e9enne pour la cybers\u00e9curit\u00e9\u00a0(ENISA) de f\u00e9vrier\u00a02023, plus de 90\u00a0% des petites et moyennes entreprises ont vu leur activit\u00e9 affect\u00e9e par des cyberattaques en\u00a02022. C\u2019est dans ce contexte que la LOPMI a \u00e9t\u00e9 vot\u00e9e le 24\u00a0janvier dernier. Ce texte augmente le budget du minist\u00e8re de l\u2019Int\u00e9rieur de 15\u00a0Md\u20ac sur les 5\u00a0prochaines ann\u00e9es pour le porter \u00e0 plus de 25\u00a0Md\u20ac en\u00a02027. Et plus de la moiti\u00e9 de ce budget sera consacr\u00e9 \u00e0 la \u00ab\u00a0r\u00e9volution num\u00e9rique\u00a0\u00bb du minist\u00e8re et \u00e0 la modernisation des moyens de lutte contre la cybercriminalit\u00e9. Parmi les mesures prises, les clauses de remboursement des cyber-ran\u00e7ons par les assurances sont d\u00e9sormais encadr\u00e9es.<\/p>\n
Pour b\u00e9n\u00e9ficier d\u2019une couverture assurantielle en cas de cyberattaque, les entreprises devront notamment respecter une stricte conformit\u00e9 de la r\u00e8glementation sur la protection des donn\u00e9es\u00a0; mettre en place des proc\u00e9dures cl\u00e9s d\u00e9di\u00e9es \u00e0 la s\u00e9curit\u00e9 de ses syst\u00e8mes d\u2019information\u00a0; et d\u00e9poser une plainte aupr\u00e8s des autorit\u00e9s comp\u00e9tentes au plus tard 72\u00a0heures apr\u00e8s avoir eu connaissance de l\u2019atteinte. Ces obligations qui devraient permettre une meilleure information de la police et de la justice, ne concernent que les professionnels.<\/p>\n