Selon le dernier barom\u00e8tre du Cesin (Club des experts de la s\u00e9curit\u00e9 de l\u2019information et du num\u00e9rique), 45\u00a0% des entreprises interrog\u00e9es ont dit avoir subi au moins une cyberattaque (le plus souvent, une tentative de phishing) r\u00e9ussie en 2022, c\u2019est-\u00e0-dire une attaque qui n\u2019a pas pu \u00eatre arr\u00eat\u00e9e par les dispositifs de protection ou de pr\u00e9vention mis en place. M\u00eame si ce taux d\u00e9cro\u00eet d\u2019ann\u00e9e en ann\u00e9e (54\u00a0% en 2021 et 57\u00a0% en 2020), les cyberattaques r\u00e9ussies contre les entreprises restent donc extr\u00eamement nombreuses. Et surtout, elles peuvent provoquer des dommages importants et entraver la bonne marche de leur activit\u00e9.<\/p>\n
\u00c0 ce titre, nombre d\u2019entreprises ont contract\u00e9 une assurance pour couvrir ce risque. Et pour pouvoir obtenir une indemnisation de la part de leur assureur, la loi leur impose d\u00e9sormais de d\u00e9poser plainte dans les 72\u00a0heures au plus tard apr\u00e8s avoir eu connaissance de l\u2019atteinte \u00e0 leur syst\u00e8me informatique.<\/p>\n
\n Pr\u00e9cision :<\/span> applicable uniquement aux personnes morales (soci\u00e9t\u00e9s, associations\u2026.) et aux personnes physiques dans le cadre de leur activit\u00e9, cette obligation s\u2019imposera \u00e0 compter du 25\u00a0avril prochain.<\/p>\n