Selon la derni\u00e8re note de conjoncture immobili\u00e8re des Notaires de France, le volume de transactions portant sur les logements anciens en cumul sur les 12\u00a0derniers mois en France a atteint 1\u00a0187\u00a0000 \u00e0 fin f\u00e9vrier\u00a02022. Ce volume important reste toutefois en de\u00e7\u00e0 des chiffres observ\u00e9s sur un an \u00e0 fin ao\u00fbt\u00a02021 (1\u00a0212\u00a0000 transactions). Au sein de leurs \u00e9tudes, les notaires confirment cette lente d\u00e9crue des volumes depuis janvier\u00a02022. Cette d\u00e9crue devrait d\u2019ailleurs s\u2019accentuer dans les mois \u00e0 venir.<\/p>\n
\u00c0 noter que le nombre de transactions de logements anciens reste, \u00e0 l\u2019heure actuelle, l\u2019indicateur d\u2019une ann\u00e9e\u00a02021 anormale o\u00f9 les Fran\u00e7ais ont, globalement, acc\u00e9l\u00e9r\u00e9, concr\u00e9tis\u00e9, voire anticip\u00e9 leurs projets immobiliers. Les volumes sont actifs mais les progressions annuelles diminuent, preuve d\u2019un march\u00e9 qui reviendrait vers une activit\u00e9 plus classique. Par ailleurs, dans le contexte actuel, l\u2019inflation de plus de 4\u00a0% coupl\u00e9e \u00e0 une remont\u00e9e des taux d\u2019int\u00e9r\u00eat pourrait renforcer cette d\u00e9crue de la demande et donc des volumes. De plus en plus de candidats \u00e0 l\u2019achat se voient refuser l\u2019acc\u00e8s \u00e0 l\u2019emprunt par les banques. Ces derni\u00e8res se montrant plus exigeantes, notamment \u00e0 cause des recommandations \u00e9mises par le Haut Conseil de stabilit\u00e9 financi\u00e8re.<\/p>\n
Par ailleurs, les notaires de France ont observ\u00e9 une rar\u00e9faction de certains biens comme les terrains \u00e0 b\u00e2tir. Cette rar\u00e9faction serait susceptible de projeter notamment les primo-acc\u00e9dants vers des constructions anciennes, au prix moins abordable. Certes, l\u2019effet prix ne semble pas encore avoir d\u2019effet sur l\u2019\u00e9lasticit\u00e9 de la demande, mais pourrait, \u00e0 moyen terme, exclure \u00e9galement un nombre potentiel d\u2019acqu\u00e9reurs.<\/p>\n
Globalement, les prix des logements anciens sont orient\u00e9s \u00e0 la hausse. Au 4e<\/sup>\u00a0trimestre\u00a02021, sur un an, la hausse des prix des logements anciens en France m\u00e9tropolitaine s\u2019est poursuivie, avec +7,2\u00a0%. Depuis le 4e<\/sup>\u00a0trimestre\u00a02020, la hausse est plus marqu\u00e9e pour les maisons (+9,1\u00a0% en un an au 4e<\/sup>\u00a0trimestre\u00a02021) que pour les appartements (+4,6\u00a0%), ce qui ne s\u2019\u00e9tait pas produit depuis \ufb01n\u00a02016.<\/p>\n En province, la hausse des prix des logements anciens reste vive sur un an, avec +9\u00a0% entre le 4e<\/sup>\u00a0trimestre\u00a02020 et le 4e<\/sup>\u00a0trimestre\u00a02021. Comme depuis le d\u00e9but de l\u2019ann\u00e9e\u00a02021, la hausse des prix des maisons (+9,4\u00a0% sur l\u2019ann\u00e9e au 4e<\/sup>\u00a0trimestre) est plus marqu\u00e9e que celle des appartements (+8\u00a0%), ce qui, l\u00e0 aussi, ne s\u2019\u00e9tait pas produit depuis\u00a02018.<\/p>\n