En cr\u00e9ant des comptes personnels sur internet, pour l\u2019usage par exemple de sites de e-commerce, de banque, de messagerie\u2026 les particuliers fournissent des donn\u00e9es personnelles dont certaines sont sensibles. L\u2019acc\u00e8s \u00e0 ces comptes se fait gr\u00e2ce \u00e0 la mise en place d\u2019un m\u00e9canisme d\u2019authentification pour v\u00e9rifier que la personne qui se connecte est bien la personne autoris\u00e9e \u00e0 y acc\u00e9der. Ce m\u00e9canisme d\u2019authentification peut \u00eatre simple avec seulement un mot de passe par exemple, ou multifacteur c\u2019est-\u00e0-dire exigeant un mot de passe et un autre dispositif.<\/p>\n
Comme le rappelle la Cnil dans sa fiche pratique, une authentification multifacteur emp\u00eache le cyberpirate qui aurait r\u00e9ussi \u00e0 se procurer les identifiants et le mot de passe de l\u2019usager d\u2019acc\u00e9der au compte, faute de disposer du second facteur d\u2019authentification g\u00e9n\u00e9ralement plus compliqu\u00e9 \u00e0 obtenir. Concr\u00e8tement, ce second facteur peut consister en un code re\u00e7u par mail ou par SMS, par t\u00e9l\u00e9phone ou bien g\u00e9n\u00e9r\u00e9 via une application install\u00e9e sur le mat\u00e9riel. Ce code confidentiel n\u2019est g\u00e9n\u00e9ralement valable que quelques minutes. \u00c0 noter, depuis fin\u00a02019, les banques et les prestataires de services de paiement sont oblig\u00e9s de proposer une authentification multifacteur pour les paiements \u00e0 distance, l\u2019acc\u00e8s au compte ainsi que pour les op\u00e9rations sensibles.<\/p>\n