L\u2019institut national de la statistique et des \u00e9tudes \u00e9conomiques (Insee) vient de publier une \u00e9tude qui s\u2019int\u00e9resse \u00e0 l\u2019\u00e9volution de la part des m\u00e9nages propri\u00e9taires de leur logement en France. Cette \u00e9tude nous apprend notamment que 58\u00a0% d\u2019entre eux sont, en\u00a02020, propri\u00e9taires de leur r\u00e9sidence principale. Un nombre en progression puisqu\u2019ils \u00e9taient 50\u00a0% en\u00a01982. Cette hausse a \u00e9t\u00e9 port\u00e9e par la croissance d\u00e9mographique, la population ayant cru de 19\u00a0% sur cette m\u00eame p\u00e9riode\u00a0(1982-2020), mais \u00e9galement par la baisse de la taille des m\u00e9nages (mises en couples plus tardives, ruptures d\u2019union, vieillissement d\u00e9mographique…). Toutefois, depuis une quinzaine d\u2019ann\u00e9es, le nombre de r\u00e9sidences principales cro\u00eet \u00e0 un rythme un peu moins soutenu que l\u2019ensemble du parc, alors qu\u2019il avait augment\u00e9 un peu plus vite que ce dernier entre\u00a01990 et le milieu des ann\u00e9es\u00a02000. En cons\u00e9quence, les r\u00e9sidences principales occupent en\u00a02020 une part l\u00e9g\u00e8rement plus faible dans le parc qu\u2019en\u00a01982.<\/p>\n
Les auteurs de l\u2019\u00e9tude notent \u00e9galement que, en\u00a02020, l\u2019habitat individuel repr\u00e9sente 55\u00a0% des logements, comme en\u00a01982. Ce type d\u2019habitat est majoritaire parmi les r\u00e9sidences principales comme parmi les r\u00e9sidences secondaires et les logements occasionnels. Depuis\u00a02008, sa part recule l\u00e9g\u00e8rement, car le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels.<\/p>\n