Largement d\u00e9ploy\u00e9 face \u00e0 l\u2019\u00e9pid\u00e9mie du Covid-19 et, pour de nombreux actifs, synonyme d\u2019un meilleur \u00e9quilibre entre vie professionnelle et vie priv\u00e9e, le t\u00e9l\u00e9travail pr\u00e9sente \u00e9galement un int\u00e9r\u00eat \u00e9cologique puisqu\u2019il permet de r\u00e9duire les trajets pendulaires domicile-bureau. <\/p>\n
Pour autant, s\u2019il contribue \u00e0 diminuer les \u00e9missions de carbone dues aux d\u00e9placements, le travail \u00e0 distance pousse le d\u00e9veloppement de nouveaux usages, y compris num\u00e9riques, dont les impacts sont peu favorables pour l\u2019environnement\u00a0: c\u2019est le constat soulev\u00e9 par l\u2019Agence de la transition \u00e9cologique\u00a0(Ademe) dans un r\u00e9cent rapport. <\/p>\n
Ainsi, parmi les diff\u00e9rents \u00ab\u00a0effets rebond\u00a0\u00bb pouvant minorer les b\u00e9n\u00e9fices environnementaux du t\u00e9l\u00e9travail, l\u2019Ademe cite notamment l\u2019intensification de l\u2019usage de la visioconf\u00e9rence. En cause\u00a0: la consommation d\u2019\u00e9nergie et les \u00e9missions de gaz \u00e0 effet de serre provoqu\u00e9es par les serveurs n\u00e9cessaires pour r\u00e9pondre \u00e0 l\u2019augmentation constante des flux vid\u00e9o. <\/p>\n
\n \u00c0 noter\u00a0:<\/span> selon les chiffres de l\u2019Ademe, une minute de visioconf\u00e9rence \u00e9met\u00a01g de\u00a0CO2. De quoi g\u00e9n\u00e9rer, en moyenne, des \u00e9missions de l\u2019ordre de 2,6kg \u00e9quivalent carbone\/an, pour un jour de t\u00e9l\u00e9travail hebdomadaire. <\/p>\n Autre point de vigilance c\u00f4t\u00e9 num\u00e9rique\u00a0: le doublement de l\u2019\u00e9quipement informatique, si le mat\u00e9riel n\u2019est pas transport\u00e9 entre le domicile et le bureau. Un ph\u00e9nom\u00e8ne cependant assez rare, selon l\u2019Ademe, qui t\u00e9moigne d\u2019une tendance globale en faveur d\u2019un \u00e9quipement informatique nomade unique\u00a0(ordinateur portable, t\u00e9l\u00e9phone portable\u2026) devenant progressivement la norme au sein des entreprises.<\/p>\n Malgr\u00e9 la pr\u00e9sence de certains \u00ab\u00a0effets secondaires\u00a0\u00bb pouvant impacter la balance environnementale globale, l\u2019Ademe conclut finalement sur une note positive, consid\u00e9rant que les b\u00e9n\u00e9ficies \u00e9cologiques induits par le t\u00e9l\u00e9travail restent \u00ab\u00a0suffisamment significatifs pour justifier l\u2019encouragement de son d\u00e9veloppement, dans un contexte o\u00f9 il est par ailleurs pl\u00e9biscit\u00e9 par les salari\u00e9s eux-m\u00eames\u00a0\u00bb. <\/p>\nUn bilan global qui demeure positif <\/h3>\n