Destiné à n’être qu’un simple trombinoscope universitaire, TheFacbook (rebaptisé « Facebook » en 2006) est, en tout juste 15 ans, devenu un réseau social planétaire et son cofondateur, Mark Zuckerberg, un des hommes les plus riches de la planète. Une occasion de dresser un portait chiffré de cette « licorne ».
D’un point de vue économique, les chiffres sont tout simplement astronomiques. Le chiffre d’affaires 2018 de l’entreprise a atteint 55,8 milliards de dollars (en hausse de 37 % sur un an) et ses bénéfices, la bagatelle de 22,1 milliards de dollars. Peu d’entreprises affichant une telle rentabilité, le cours de bourse de l’action Facebook est passé de 38,20 $ (jour de son introduction en mai 2012) à plus de 165 $ en moins de 7 ans. La valorisation du groupe américain atteint désormais plus de 470 milliards de dollars.
Un outil planétaire
Mais Facebook ne revêt pas qu’une dimension économique. C’est aujourd’hui le réseau social le plus utilisé dans le monde : 2,7 milliards d’utilisateurs actifs (au moins une connexion par mois) dont 947 millions en Asie-Pacifique, 381 millions en Europe et 242 millions en Amérique du nord.
Juste en France, plus de 35 millions de personnes s’y connectent au moins une fois par mois, soit plus de la moitié de la population. Instagram et Snaptchat, propriétés de Facebook, ont également, en 2018, été régulièrement utilisés par, respectivement, 17 et 18,5 millions de Français.
Les Echos Publishing 2019