À en en croire le New York Times, l’application de traduction automatique de Google a été largement utilisée par les supporters du monde entier venus assister aux matchs de la coupe du monde de football. Ainsi, durant les 4 semaines de la compétition, le volume de données traité par le traducteur aurait tout simplement doublé par rapport à l’ordinaire, rappelle le journal américain. Certains y verront le signe d’une faible maîtrise du russe par les touristes étrangers, d’autres, d’une amélioration certaine du fonctionnement de ce système de traduction automatique.

Comment ça marche ?

Pour rappel, Google Traduction maîtrise plus ou moins 103 langues (de l’Afrikaans au Zulu en passant par le basque et le Swahili). L’outil est accessible sur Internet, mais également proposé sous la forme d’une application téléchargeable sur Itunes (iPhone) ou sur Play (Android). Il est possible de traduire un texte que l’on frappe au clavier (ou via un copier-coller), mais aussi en le dictant (grâce à l’assistant conversationnel intégré). Un mode conversation est également proposé (reconnaissance vocale dans les 2 sens). En revanche, ce dernier ne permet de ne prendre en charge que 32 langues.

Sachez également que l’application fonctionne en mode hors connexion, ce qui est très pratique lorsque l’on se trouve dans des zones mal couvertes ou que l’on souhaite « épargner » son forfait. Seul bémol : 59 langues sont prises en charge au lieu de 103.

Enfin, il est aussi possible de traduire une pancarte, une affiche ou la carte d’un restaurant en la prenant en photo (fonctionne dans 38 langues).

Les Echos Publishing 2017