À la différence des autres jours fériés dits « ordinaires », le 1er mai, qui célèbre la fête du Travail, doit être chômé par l’ensemble des salariés. Seules certaines entreprises échappent à cette règle. Explications.
Les salariés ne travaillent pas le 1er mai…
À l’occasion de la fête du Travail, les salariés doivent bénéficier d’un jour de repos. Et quelle que soit leur ancienneté, ce jour férié chômé ne peut entraîner aucune réduction de leur rémunération. De même, les heures de travail perdues en raison du 1er mai ne peuvent pas être récupérées.
Précision : la loi ne prévoit pas de report ou de contrepartie en faveur des salariés lorsque le 1er mai qui, cette année, tombe un lundi coïncide avec un jour de repos hebdomadaire (en particulier, dans le commerce). En revanche, la convention collective applicable à l’entreprise peut permettre aux salariés de récupérer ce jour ou de prétendre à un complément de salaire.
… sauf si l’activité de l’entreprise le justifie
Les établissements et services qui ne peuvent interrompre le travail en raison de la nature de leur activité peuvent demander à leurs salariés d’être présents le 1er mai.
Exemples : sont notamment concernés les entreprises de transport, de gardiennage et les hôtels.
Les salariés qui travaillent le 1er mai bénéficient de la règle dite du « salaire double ». Autrement dit, ils ont droit, en plus de leur salaire habituel, à une indemnité égale au montant de ce salaire. Indemnité à laquelle peut s’ajouter, si la convention collective le prévoit, un jour de repos compensateur.
Attention : l’employeur ne peut pas octroyer aux salariés un jour de repos compensateur en lieu et place de l’indemnité attribuée en cas de travail le 1er mai.
Les Echos Publishing 2017