Pas moins de 6,5 milliards de billets de 50 € de la série « Europe » seront produits pour le lancement de cette nouvelle coupure, prévu le 4 avril prochain. Faciles à distinguer de leurs prédécesseurs tout en conservant les principaux caractères de la première série (graphisme, couleurs), les billets « Europe » bénéficient de signes de sécurité bien plus difficiles à contrefaire mais simples à vérifier. Notamment grâce à la méthode « toucher, regarder et incliner » :
– le toucher : le papier du billet doit être ferme et craquant ; le motif principal, les lettres et le chiffre indiquant sa valeur présentent un effet de relief ; enfin, principal changement, le billet comporte une série de petites lignes imprimées en relief sur les bordures, à droite et à gauche ;
– le regarder : par transparence, le portrait en filigrane d’Europe (personnage de la mythologie grecque) et la fenêtre portrait située dans l’hologramme deviennent visibles ;
– l’incliner : la bande argentée à droite fait apparaître le portrait d’Europe et le nombre émeraude produit un effet de lumière qui se déplace de haut en bas et de bas en haut.
Que deviennent les anciens billets ?
Il reste encore des stocks de la précédente série. Aussi, afin de les écouler, les « anciens » billets continueront d’être mis en circulation parallèlement aux nouvelles coupures. Vous ne serez donc pas étonné d’avoir en caisse des billets issus des deux séries !
Sachez aussi que lorsque la Banque centrale européenne (BCE) décidera de retirer à la première série son cours légal, les billets conserveront toutefois leur valeur sans limite de temps et seront donc échangeables à tout moment auprès des banques centrales nationales.
Pas de nouveaux billets de 500 € !
À leur tour, les autres coupures (100 et 200 €) seront modifiées fin 2018. Excepté celles de 500 € de la première série, qui continueront d’avoir cours légal pendant une période illimitée.
Les Echos Publishing 2017