Les amendes infligées par la Commission européenne à Google pour avoir mené des pratiques anticoncurrentielles dans le déploiement d’Android, son système d’exploitation pour smartphone, ont porté leurs fruits. Ainsi, depuis le 1er mars, lors du premier allumage d’un smartphone ou d’une tablette, l’utilisateur, pendant la phase de configuration d’Android, peut désormais choisir le moteur de recherche qui, par défaut, sera utilisé pour traquer des données sur Internet.
Quatre moteurs
Concrètement, en plus de Google, trois autres moteurs de recherche sont proposés. Leur ordre d’affichage sur le formulaire de sélection est aléatoire. Ainsi, Google ne pourra pas se voir reproché d’avoir mis en avant son produit maison.
Quant aux moteurs proposés, ils sont différents d’un pays européen à l’autre. En pratique, pour les sélectionner, Google a décidé d’organiser, plusieurs fois par an, un système d’enchères. Les éditeurs des moteurs de recherche souhaitant se positionner étant invités à offrir un prix d’acquisition par utilisateur. Les trois plus offrant remportant la mise.
En France, les heureux élus sont DuckDuckGo, Info.com et l’européen Qwant. De nouvelles enchères sont d’ores et déjà prévues pour le mois de juin prochain.
Les Echos Publishing 2020